Introduction

Un adage bien connu en cybersécurité rappelle qu’il est inutile de blinder la porte d’une maison si les fenêtres restent grandes ouvertes. Pourtant, dans certaines situations, l’effet inverse peut se produire : en tentant de renforcer la sécurité d’une faiblesse isolée, on peut créer de nouvelles vulnérabilités ailleurs dans l’infrastructure informatique.

Ce paradoxe de la sécurité est particulièrement prégnant dans les environnements Active Directory (AD), pierre angulaire de la gestion des identités et des accès (IAM) dans de nombreuses entreprises. Environ 95% des organisations Fortune 500 utilisent Active Directory, et selon Microsoft, plus de 80% des cyberattaques ciblent directement ou indirectement cette infrastructure critique.

Nous allons explorer ci-dessous un cas concret où une initiative de sécurisation des comptes de service dans un environnement Active Directory, bien qu’initiée avec les meilleures intentions, a paradoxalement augmenté la surface d’attaque globale de l’entreprise.


Sommaire

  • La stratégie initiale : renforcer la sécurité des comptes de service
  • Les interactions complexes entre Exchange et Active Directory
  • Une solution bien intentionnée aux conséquences problématiques
  • Conséquences d’une gestion inadéquate et leçons à tirer
  • Bonnes pratiques pour une sécurisation efficace d’Active Directory
  • Comment Aduneo peut vous aider

 


 

La stratégie initiale : renforcer la sécurité des comptes de service

Dans un environnement Active Directory, plusieurs types de comptes coexistent et présentent chacun des risques spécifiques :

  • Comptes utilisateurs standards : utilisés par les employés pour accéder aux ressources quotidiennes
  • Comptes administratifs : disposant de privilèges élevés pour gérer le système
  • Comptes de service : utilisés par des applications ou des services pour fonctionner sans intervention humaine
  • Comptes associés à la messagerie Exchange : gérés automatiquement pour les boîtes partagées et les utilisateurs

Les risques spécifiques des comptes de service

Les comptes de service représentent un vecteur d’attaque particulièrement sensible dans l’écosystème AD pour plusieurs raisons :

  • Souvent oubliés lors des audits de comptes
  • Configurés avec des mots de passe qui n’expirent jamais
  • Fréquemment dotés de mots de passe faibles ou partagés
  • Potentiellement surprovisionnés en termes de privilèges

À retenir : Les comptes de service sont souvent la cible privilégiée des attaquants car ils peuvent offrir un accès persistant au système d’information avec des privilèges élevés.

Face à ces constats, les responsables de la sécurité d’une grande entreprise cliente ont décidé de lancer une initiative de sécurisation : recenser tous les comptes de service dans l’Active Directory et leur imposer des mots de passe complexes. Cette démarche, fondamentalement pertinente dans une stratégie IAM robuste, a cependant révélé une complexité inattendue.

 

Les interactions complexes entre Exchange et Active Directory

Les campagnes de vérification ont rapidement révélé l’existence de milliers de comptes non conformes. Plus surprenant encore, un grand nombre d’entre eux étaient en réalité des comptes associés à des boîtes partagées Exchange, techniquement différents des comptes de service classiques mais présentant des risques similaires.

Comment Exchange utilise l’Active Directory

Exchange s’appuie sur l’Active Directory comme annuaire sous-jacent, ce qui signifie que chaque boîte mail créée génère des objets correspondants dans l’AD :

  • Des comptes utilisateurs standards pour les boîtes personnelles
  • Des comptes virtuels spécifiques pour les boîtes partagées

Microsoft désactive systématiquement ces comptes virtuels pour limiter les risques. Toutefois, bien que non utilisés pour des connexions actives, ils possèdent néanmoins des mots de passe et pourraient potentiellement être exploités par un attaquant si :

  1. Le mot de passe était deviné ou compromis
  2. Un administrateur réactivait par erreur l’un de ces comptes

Cette découverte a considérablement alarmé la direction de la sécurité de notre client, qui a immédiatement exigé que tous ces comptes Exchange soient intégrés dans les groupes de gestion des « vrais » comptes de service pour appliquer les mêmes politiques de sécurité renforcées.

 

Une solution bien intentionnée aux conséquences problématiques

Cette initiative, bien que fondée sur des préoccupations légitimes de sécurité, a rapidement généré des complications opérationnelles et, ironiquement, de nouvelles vulnérabilités :

Complexification des procédures

La création de boîtes partagées, opération quotidienne dans la plupart des organisations, a soudainement nécessité une double intervention :

  • Création initiale dans la console Exchange
  • Modification subséquente dans l’Active Directory

 

Limitation des droits d’accès existants

Les correspondants locaux responsables de la création des boîtes partagées :

  • Ne disposaient initialement que d’accès limités à la console Exchange
  • N’avaient aucun droit sur l’Active Directory
  • Se retrouvaient incapables de finaliser le processus désormais exigé

 

Extension critique des privilèges

Face à cette impasse opérationnelle et sous pression pour maintenir la conformité, l’entreprise a pris une décision lourde de conséquences :

  • Attribution de droits d’administrateur Active Directory aux correspondants locaux
  • Extension massive du nombre d’utilisateurs disposant de privilèges élevés sur l’infrastructure critique
  • Exposition de l’AD à des manipulations par des utilisateurs sans formation spécifique

 

Point critique : En cherchant à renforcer la sécurité des comptes de service, l’entreprise a paradoxalement multiplié par 10 le nombre d’utilisateurs disposant de droits d’administration sur son Active Directory.

 

Conséquences d’une gestion inadéquate et leçons à tirer

En accordant des droits administratifs à des utilisateurs non spécialistes de l’AD, l’entreprise a créé une situation où :

  • Les erreurs humaines deviennent beaucoup plus probables : modifications accidentelles de groupes de sécurité, suppression d’objets critiques, ou modifications non documentées
  • La surface d’attaque augmente exponentiellement : chaque compte administratif supplémentaire représente un vecteur potentiel pour les cybercriminels
  • La traçabilité des actions devient plus difficile : avec de nombreux administrateurs, l’attribution des modifications devient complexe
  • La sécurité globale du système d’information est affaiblie : contradiction avec le principe fondamental du moindre privilège

 

Impact mesurable sur la posture de sécurité : Selon une étude de Gartner, 75% des attaques contre l’Active Directory exploitent des comptes à privilèges excessifs, tandis que le NIST recommande de limiter les droits d’administration AD à moins de 1% des utilisateurs totaux.

Bonnes pratiques pour une sécurisation efficace d’Active Directory

Ce cas met en évidence l’importance de considérer la sécurité comme un tout cohérent et de réfléchir aux conséquences indirectes des mesures adoptées. Notre article « Active Directory et IAM en 2025 : rôles, enjeux et bonnes pratiques pour prévenir les risques » peut vous aider à mieux appréhender cette vision d’ensemble. Voici plusieurs recommandations essentielles pour éviter de tomber dans de tels pièges :

  1. Cartographier les interactions entre systèmes
  • Comprendre comment les applications comme Exchange interagissent avec l’Active Directory
  • Documenter les dépendances techniques avant toute décision de sécurité
  • Réaliser des tests d’impact sur des environnements de préproduction

 

  1. Appliquer le principe du moindre privilège
  • Éviter strictement d’accorder des droits d’administrateur à des utilisateurs non spécialisés
  • Utiliser la délégation fine de privilèges plutôt que des droits administratifs complets
  • Implémenter les Administrative Units pour segmenter les droits d’administration

 

  1. Automatiser les processus sensibles
  • Développer des scripts sécurisés ou des workflows automatisés pour gérer les nouveaux comptes Exchange dans l’AD
  • Mettre en place des outils de provisioning avec validation multi-niveaux
  • Utiliser des solutions d’IGA (Identity Governance & Administration) pour maintenir une séparation des tâches

 

  1. Former et sensibiliser les équipes
  • Organiser des sessions de formation régulières sur les enjeux de sécurité AD
  • Mettre en place des procédures claires et documentées
  • Réaliser des audits réguliers des droits attribués

 

Conseil d’expert : La segmentation de votre infrastructure Active Directory via les Administrative Units permet de déléguer précisément les droits nécessaires sans compromettre la sécurité globale.

 

Comment Aduneo peut vous aider

La sécurisation des systèmes critiques comme l’Active Directory nécessite une approche globale, unifiée et experte. Chez Aduneo, nos consultants spécialisés en IAM et sécurité des infrastructures peuvent vous accompagner pour :

  • Réaliser un audit complet de votre Active Directory pour identifier les vulnérabilités existantes
  • Concevoir une architecture de sécurité cohérente respectant les principes du moindre privilège
  • Mettre en place des solutions d’automatisation adaptées à vos processus métiers
  • Former vos équipes aux bonnes pratiques de sécurité AD

 

Nos solutions dédiées à la sécurisation de votre environnement Microsoft

  • AD Security Assessment : audit complet de votre infrastructure Active Directory
  • IAM Strategy Workshop : définition d’une stratégie de gestion des identités alignée sur vos besoins
  • Administrative Units Implementation : segmentation sécurisée de votre environnement AD
  • Privileged Access Management : gestion des accès à privilèges et réduction des risques

Contactez nos experts pour une évaluation personnalisée de votre environnement ou téléchargez notre présentation « Mieux gérer et protéger votre infrastructure Microsoft ».


 

Glossaire :

  • IAM : Identity and Access Management (Gestion des Identités et des Accès)
  • CIAM : Customer Identity and Access Management
  • AD : Active Directory
  • IGA : Identity Governance & Administration
  • PAM : Privileged Access Management

Cet article a été rédigé par l’équipe d’experts IAM d’Aduneo, spécialiste des solutions de gestion des identités et des accès depuis plus de 20 ans. Dernière mise à jour : Avril 2025.

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Introduction

Un adage bien connu en cybersécurité rappelle qu’il est inutile de blinder la porte d’une maison si les fenêtres restent grandes ouvertes. Pourtant, dans certaines situations, l’effet inverse peut se produire : en tentant de renforcer la sécurité d’une faiblesse isolée, on peut créer de nouvelles vulnérabilités ailleurs dans l’infrastructure informatique.

Ce paradoxe de la sécurité est particulièrement prégnant dans les environnements Active Directory (AD), pierre angulaire de la gestion des identités et des accès (IAM) dans de nombreuses entreprises. Environ 95% des organisations Fortune 500 utilisent Active Directory, et selon Microsoft, plus de 80% des cyberattaques ciblent directement ou indirectement cette infrastructure critique.

Nous allons explorer ci-dessous un cas concret où une initiative de sécurisation des comptes de service dans un environnement Active Directory, bien qu’initiée avec les meilleures intentions, a paradoxalement augmenté la surface d’attaque globale de l’entreprise.


Sommaire

  • La stratégie initiale : renforcer la sécurité des comptes de service
  • Les interactions complexes entre Exchange et Active Directory
  • Une solution bien intentionnée aux conséquences problématiques
  • Conséquences d’une gestion inadéquate et leçons à tirer
  • Bonnes pratiques pour une sécurisation efficace d’Active Directory
  • Comment Aduneo peut vous aider

 


 

La stratégie initiale : renforcer la sécurité des comptes de service

Dans un environnement Active Directory, plusieurs types de comptes coexistent et présentent chacun des risques spécifiques :

  • Comptes utilisateurs standards : utilisés par les employés pour accéder aux ressources quotidiennes
  • Comptes administratifs : disposant de privilèges élevés pour gérer le système
  • Comptes de service : utilisés par des applications ou des services pour fonctionner sans intervention humaine
  • Comptes associés à la messagerie Exchange : gérés automatiquement pour les boîtes partagées et les utilisateurs

Les risques spécifiques des comptes de service

Les comptes de service représentent un vecteur d’attaque particulièrement sensible dans l’écosystème AD pour plusieurs raisons :

  • Souvent oubliés lors des audits de comptes
  • Configurés avec des mots de passe qui n’expirent jamais
  • Fréquemment dotés de mots de passe faibles ou partagés
  • Potentiellement surprovisionnés en termes de privilèges

À retenir : Les comptes de service sont souvent la cible privilégiée des attaquants car ils peuvent offrir un accès persistant au système d’information avec des privilèges élevés.

Face à ces constats, les responsables de la sécurité d’une grande entreprise cliente ont décidé de lancer une initiative de sécurisation : recenser tous les comptes de service dans l’Active Directory et leur imposer des mots de passe complexes. Cette démarche, fondamentalement pertinente dans une stratégie IAM robuste, a cependant révélé une complexité inattendue.

 

Les interactions complexes entre Exchange et Active Directory

Les campagnes de vérification ont rapidement révélé l’existence de milliers de comptes non conformes. Plus surprenant encore, un grand nombre d’entre eux étaient en réalité des comptes associés à des boîtes partagées Exchange, techniquement différents des comptes de service classiques mais présentant des risques similaires.

Comment Exchange utilise l’Active Directory

Exchange s’appuie sur l’Active Directory comme annuaire sous-jacent, ce qui signifie que chaque boîte mail créée génère des objets correspondants dans l’AD :

  • Des comptes utilisateurs standards pour les boîtes personnelles
  • Des comptes virtuels spécifiques pour les boîtes partagées

Microsoft désactive systématiquement ces comptes virtuels pour limiter les risques. Toutefois, bien que non utilisés pour des connexions actives, ils possèdent néanmoins des mots de passe et pourraient potentiellement être exploités par un attaquant si :

  1. Le mot de passe était deviné ou compromis
  2. Un administrateur réactivait par erreur l’un de ces comptes

Cette découverte a considérablement alarmé la direction de la sécurité de notre client, qui a immédiatement exigé que tous ces comptes Exchange soient intégrés dans les groupes de gestion des « vrais » comptes de service pour appliquer les mêmes politiques de sécurité renforcées.

 

Une solution bien intentionnée aux conséquences problématiques

Cette initiative, bien que fondée sur des préoccupations légitimes de sécurité, a rapidement généré des complications opérationnelles et, ironiquement, de nouvelles vulnérabilités :

Complexification des procédures

La création de boîtes partagées, opération quotidienne dans la plupart des organisations, a soudainement nécessité une double intervention :

  • Création initiale dans la console Exchange
  • Modification subséquente dans l’Active Directory

 

Limitation des droits d’accès existants

Les correspondants locaux responsables de la création des boîtes partagées :

  • Ne disposaient initialement que d’accès limités à la console Exchange
  • N’avaient aucun droit sur l’Active Directory
  • Se retrouvaient incapables de finaliser le processus désormais exigé

 

Extension critique des privilèges

Face à cette impasse opérationnelle et sous pression pour maintenir la conformité, l’entreprise a pris une décision lourde de conséquences :

  • Attribution de droits d’administrateur Active Directory aux correspondants locaux
  • Extension massive du nombre d’utilisateurs disposant de privilèges élevés sur l’infrastructure critique
  • Exposition de l’AD à des manipulations par des utilisateurs sans formation spécifique

 

Point critique : En cherchant à renforcer la sécurité des comptes de service, l’entreprise a paradoxalement multiplié par 10 le nombre d’utilisateurs disposant de droits d’administration sur son Active Directory.

 

Conséquences d’une gestion inadéquate et leçons à tirer

En accordant des droits administratifs à des utilisateurs non spécialistes de l’AD, l’entreprise a créé une situation où :

  • Les erreurs humaines deviennent beaucoup plus probables : modifications accidentelles de groupes de sécurité, suppression d’objets critiques, ou modifications non documentées
  • La surface d’attaque augmente exponentiellement : chaque compte administratif supplémentaire représente un vecteur potentiel pour les cybercriminels
  • La traçabilité des actions devient plus difficile : avec de nombreux administrateurs, l’attribution des modifications devient complexe
  • La sécurité globale du système d’information est affaiblie : contradiction avec le principe fondamental du moindre privilège

 

Impact mesurable sur la posture de sécurité : Selon une étude de Gartner, 75% des attaques contre l’Active Directory exploitent des comptes à privilèges excessifs, tandis que le NIST recommande de limiter les droits d’administration AD à moins de 1% des utilisateurs totaux.

Bonnes pratiques pour une sécurisation efficace d’Active Directory

Ce cas met en évidence l’importance de considérer la sécurité comme un tout cohérent et de réfléchir aux conséquences indirectes des mesures adoptées. Notre article « Active Directory et IAM en 2025 : rôles, enjeux et bonnes pratiques pour prévenir les risques » peut vous aider à mieux appréhender cette vision d’ensemble. Voici plusieurs recommandations essentielles pour éviter de tomber dans de tels pièges :

  1. Cartographier les interactions entre systèmes
  • Comprendre comment les applications comme Exchange interagissent avec l’Active Directory
  • Documenter les dépendances techniques avant toute décision de sécurité
  • Réaliser des tests d’impact sur des environnements de préproduction

 

  1. Appliquer le principe du moindre privilège
  • Éviter strictement d’accorder des droits d’administrateur à des utilisateurs non spécialisés
  • Utiliser la délégation fine de privilèges plutôt que des droits administratifs complets
  • Implémenter les Administrative Units pour segmenter les droits d’administration

 

  1. Automatiser les processus sensibles
  • Développer des scripts sécurisés ou des workflows automatisés pour gérer les nouveaux comptes Exchange dans l’AD
  • Mettre en place des outils de provisioning avec validation multi-niveaux
  • Utiliser des solutions d’IGA (Identity Governance & Administration) pour maintenir une séparation des tâches

 

  1. Former et sensibiliser les équipes
  • Organiser des sessions de formation régulières sur les enjeux de sécurité AD
  • Mettre en place des procédures claires et documentées
  • Réaliser des audits réguliers des droits attribués

 

Conseil d’expert : La segmentation de votre infrastructure Active Directory via les Administrative Units permet de déléguer précisément les droits nécessaires sans compromettre la sécurité globale.

 

Comment Aduneo peut vous aider

La sécurisation des systèmes critiques comme l’Active Directory nécessite une approche globale, unifiée et experte. Chez Aduneo, nos consultants spécialisés en IAM et sécurité des infrastructures peuvent vous accompagner pour :

  • Réaliser un audit complet de votre Active Directory pour identifier les vulnérabilités existantes
  • Concevoir une architecture de sécurité cohérente respectant les principes du moindre privilège
  • Mettre en place des solutions d’automatisation adaptées à vos processus métiers
  • Former vos équipes aux bonnes pratiques de sécurité AD

 

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  • Privileged Access Management : gestion des accès à privilèges et réduction des risques

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Glossaire :

  • IAM : Identity and Access Management (Gestion des Identités et des Accès)
  • CIAM : Customer Identity and Access Management
  • AD : Active Directory
  • IGA : Identity Governance & Administration
  • PAM : Privileged Access Management

Cet article a été rédigé par l’équipe d’experts IAM d’Aduneo, spécialiste des solutions de gestion des identités et des accès depuis plus de 20 ans. Dernière mise à jour : Avril 2025.

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